dimanche 23 mars 2014

Terragora Lodges

Vous cherchez un endroit dépaysant, vous aimez la nature et les aventures ... Terragora est fait pour vous ! 

* Testé et approuvé *


"Un hôtel de charme.
Lovée dans une vallée bucolique, posé dans un écrin de verdure d’où émergent des chaos granitiques qui se jouent d’un ruisseau. Vous aurez le sentiment d’être transporté en plein cœur de la nature, à 5 minutes du Puy du fou et des bourgs de la vallée de la Sèvre. Le charme de ce vallon typique de la vallée de la Sèvre, était l’écrin idéal pour construire nos utopies et vous les faire partager.


Un hôtel insolite.
Nous avons construit pour vous faire vivre l’expérience d’une autre forme d’habitat, pour sortir des maisons en cubes de béton, pour explorer la rondeur des dômes en terre, l’élancement des Chrysalides, la décoration artistique des Nymphéas ou la simplicité des cabanes en châtaigner. Des formes pour vous surprendre et vous séduire.

Un hôtel écologique et esthétique.

De l’insolite, par la forme, mais aussi par les matériaux choisis pour la construction, un parti pris écologique pour mieux respecter l’homme et son environnement. Ossature en bois, isolation en laine de bois, construction en terre, béton cellulaire, 95 % des matériaux sont naturels. Coté énergie, nous avons privilégié l’eau chaude solaire et le chauffage au bois avec un appoint électrique pour assurer le confort en toute simplicité. Mais surtout, nous avons souhaité faire de l’écologie esthétique, où les critères de bien vivre en harmonie avec la beauté, sont aussi importants que la notion d’économie d’énergie.


Une architecture qui prend en compte la terre et ses ressources à respecter, mais aussi l’homme dans sa sensibilité, sensibilité aux formes, à la couleur, à l’art, à la poésie...
Une écologie belle tout simplement !"


http://www.terragora-lodges.com/index_fr.html#/01--Accueil 

Faut-il laisser pleurer un bébé la nuit ?

"Dans son livre "Pour une enfance heureuse" paru cette semaine, Catherine Gueguen repense l'éducation à la lumière des découvertes sur le cerveau."


"Imaginez une pâte à modeler se faisant et se défaisant au rythme des variations de son climat affectif et vous verrez à quoi ressemble le cerveau d'un bébé. Car des études récentes en neurosciences prouvent que les expériences affectives et sociales des nourrissons modifient profondément leur cerveau, malléable jusqu'à l'adolescence. Avant, les molécules, les cellules neuronales, les circuits cérébraux et les différentes zones du cerveau bougent, migrent, se développent. Catherine Gueguen, pédiatre à l'Institut hospitalier franco-britannique à Levallois-Perret, a examiné ces études et en tire plusieurs conclusions. La première, c'est qu'une éducation bienveillante et empathique est essentielle au bon développement du cerveau, aussi bien dans le domaine cognitif ou intellectuel (pensée, mémoire, apprentissage) que dans le domaine affectif (relations, émotions, sentiments). Tout se passe comme si les émotions de l'enfant venaient s'imprimer sur son cerveau plastique. Même les gènes de l'enfant seraient modifiés par son climat affectif ! Selon une étude canadienne, l'éducation modifie l'expression des gènes qui agissent sur l'hippocampe, la mémoire de notre cerveau. Une éducation empathique rendrait les neurones de l'hippocampe beaucoup plus florissants. Les enfants soutenus et encouragés auraient donc une meilleure mémoire. 
Mais le pire pour le cerveau de l'enfant, c'est le stress. "On sait que le stress est extrêmement délétère pour un cerveau immature", explique Catherine Gueguen. "Quand il est ponctuel, ce n'est pas grave du tout. Mais quand il est quotidien ou important, il peut détruire des neurones dans des structures cérébrales particulièrement importantes pour l'enfant, notamment la zone qui se trouve au-dessus des orbites et qui nous permet l'empathie et l'amour." Mais qu'en est-il des pleurs du bébé la nuit ?"



Dans le cerveau d'un enfant en colère

Voici ce qu'il se passe dans le cerveau d'un enfant lorsqu'il est en colère.
Réponse à tous ceux qui pensent que pour calmer un enfant en colère, la solution est une bonne fessée ...


"Daniel Siegel, un neuropsychiatre américain, propose un modèle du cerveau dans la main très utile pour permettre de comprendre ce qui ce passe dans notre cerveau de façon physiologique. Ce modèle peut être adapté et expliqué aux enfants dès 4 ans. La Discipline Positive utilise cette démonstration."

vendredi 21 mars 2014

Les jardins de Gaïa

* Pause thé * 



Adepte des produits du jardin de Gaïa, voici ma sélection de thés et tisanes préférés :




"Pionniers du thé bio depuis leur création en 1994, Les Jardins de Gaïa proposent aujourd’hui près de 500 thés et tisanes bios d’excellence, dont la majeure partie en commerce équitable et certains en biodynamie.

C’est grâce à des relations durables et soutenues avec les producteurs que les Jardins de Gaïa proposent une gamme exceptionnelle de bons thés et de très grands crus, adressés tant aux novices qu’aux amateurs et fins connaisseurs !

Des thés natures d’origine aux mélanges maisons inédits, tout est réalisé artisanalement, dans nos locaux en Alsace.

Une boutique et une Maison de thé, entourées de 5 magnifiques jardins zen, vous accueillent toute l’année pour un moment inoubliable autour du thé."


http://www.jardinsdegaia.com/

mercredi 19 mars 2014

* Lâcher prise grâce aux Mandalas *

 

Les Mandalas, vers l’équilibre cérébral :

Outre ce recentrage et ce calme apportés par le Mandala, l’activité de mise en couleur aide à atteindre une forme d’équilibre cérébral.

L’hémisphère gauche voit tout en détail : il a besoin d’être rationnel, de tout expliquer, tout comprendre, tout mettre dans des cases. C’est celui qui gère l’espace, le temps et la parole, c’est le mental. C’est aussi celui de la loi, de la raison, c’est la part d’adulte qui vit en nous ; c’est le concret, le quotidien, celui qui permet de passer à l’action, c’est l’énergie dite masculine.

L’hémisphère droit, au contraire, perçoit tout globalement, c’est un généraliste. C’est le cerveau de l’imaginaire, des ressentis, de l’intuition. C’est l’hémisphère de la créativité, de l’inspiration, notre part enfantine intérieure. C’est l’énergie féminine qui existe en chacun de nous.

Si ces 2 hémisphères fonctionnent de façon différente, aucun des deux n’est « meilleur » que l’autre : ils sont complémentaires.

La nature –et nous en faisons partie – est en recherche permanente d’équilibre. L’idéal est donc de faire fonctionner ces deux hémisphères à part égale. Actuellement, le monde de l’école, puis du travail, font essentiellement appel à notre hémisphère gauche. Nous devons être rentables, productifs, efficaces, rationnels, tout savoir, tout expliquer. Pour contrebalancer, nous cherchons à nous ressourcer en pratiquant des activités de loisirs.

Nous faisons donc, à longueur de temps, des allers et retours entre l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit. A être toujours dans l’action, à courir après le temps, à « assurer » en permanence, nous prenons le risque de nous épuiser. A l’inverse, à trop vivre dans l’imaginaire, nous risquons d’avoir plus de mal à revenir au concret du quotidien et à la réalité des choses. L’idéal ? Pouvoir faire fonctionner nos deux hémisphères en même temps !

Le Mandala permet cet équilibre cérébral
Lorsque vous choisissez votre dessin et vos couleurs, lorsque vous coloriez, vous faites fonctionner l’hémisphère droit, celui de l’imaginaire et de la créativité. Mais un Mandala n’est pas un dessin quelconque, c’est un dessin organisé, construit sur une structure et dont vous coloriez chaque détail. Vous gérez par conséquent l’espace, la symétrie ; vous êtes dans la logique et la déduction : vous faites donc fonctionner aussi votre hémisphère gauche. Comme les deuxcerveaux travaillent simultanément, il y a des reconnections qui se font au niveau du corps calleux, et vous récupérez alors de l’énergie de l’hémisphère que vous utilisez le moins au quotidien (nous avons tous un hémisphère dominant), pour atteindre cet équilibre cérébral, source de bien-être.

Parce qu’ils nous amènent à nous recentrer, les Mandalas éloignent également les pensées parasites. On est avec soi, on lâche prise.

Avec les Mandalas, la personne qui est toujours dans le faire, la gestion du temps et de l’urgence, retrouve son intuition, sa créativité, l’envie de se poser.

De son côté, l’enfant qui est souvent « dans la lune », dans son monde, dans son imaginaire, retrouvera grâce aux Mandalas, l’énergie de son hémisphère gauche ; il sera ainsi plus disponible pour les apprentissages.

[Tiré du livre « Mandalas pour lâcher prise » d’Armelle Troyon]

Les hochets Montessori

Voici mon tout premier hochet fait maison :


"Vers 4-5 mois, le bébé peut tenir dans ses mains un objet sans qu'il soit suspendu.
En manipulant un hochet, il va développer petit à petit une coordination entre son oeil, sa main et son oreille.
Il va découvrir que la sensation qu'il ressent dans sa main correspond à la forme qu'il voit et percevoir que le mouvement qu'il fait avec son hochet crée un son, tantôt fort, tantôt doux, selon la force de son mouvement.
Le bébé va aussi développer la coordination de ses deux mains qui vont coopérer l'une avec l'autre et de ses doigts, qui lui permettent de saisir et de lâcher. Puis vient la coordination du pouce en opposition avec les autres doigts, qui lui permet de tenir des objets plus petits dans sa main.

Choisir ses hochets 

Procurez-lui une selection de hochets qui lui apporteront différentes informations :
ses mains vont lui transmettre différentes formes, différentes textures, différentes températures, différents poids et diverses couleurs.

- Les formes : rondes, cubiques, triangulaires, ovales.

- Les matières : choisissez des matières naturelles (bois, résine (ambre), métal, terre cuite, tissu, cuir).

- Les températures : variables selon le matériau0 Le bois est plus chaud que le métal.

- Les poids : le bébé pourra constater que certains hochets sont plus lourd que d'autres, parfois en fonction de leur taille, parfois en fonction de leur matière.

- Les couleurs : couleurs primaires, couleurs secondaires, dégradés d'une même couleurs. Dans un premier temps, présentez les hochets au bébé un par un. Puis laissez près de lui deux petits hochets légers, faciles à manipuler, à attraper, à secouer, afin qu'il les observe, les attrape, les lâche, leur parle... et les goûte.

La rotation

Renouvelez les hochets régulièrement.
Ne donnez pas au bébé trop de choses à voir et à toucher en même temps. Lorsque son intérêt pour ces objets commence à baisser et qu'il ne se concentre plus en les observant, il faut lui présenter autre chose.
Deux semaines ou un mois plus tard, vous pourrez lui présenter à nouveau les premiers hochets :
il les regardera sous un angle différent.
L'enfant découvre différemment l'objet et en a une connaissance plus profonde à chaque fois, en fonction de ses nouvelles acquisitions."

["60 activités Montessori pour mon bébé" Marie-Hélène Place]

Quelques photos de hochets trouvées sur le net, que je compte faire moi même ;)





mardi 18 mars 2014

L'enfant dans la famille


"Notre méthode (qui porte un nom propre pour se distinguer des nombreuses tentatives actuelles de créer de nouvelles formes d'écoles) a permis de découvrir chez l'enfant des caractéristiques morales jamais observées jusque-là.
En effet, nous nous sommes trouvés face à la "figure nouvelle d'un enfant incompris".
C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers une action sociale active pour mieux faire comprendre l'enfant, travailler à sa défense et faire reconnaître ses droits. Car, s'il existe une multitude de faibles crétures humaines vivant incomprises parmi les forts - et par conséquent, sans que la voix secrète de ses besoins de vie les plus profonds perce jamais le niveau conscient de la société des adultes -, une telle situation crée presque un abîme de maux insoupçonnés.
Lorsque, dans les écoles régies par notre méthode - des lieux de travail paisible, où l'âme comprimée s'ouvre et se révèle -, l'enfant nous montra des attitudes et des possibilités d'action concrètes en tout point opposées, ou du moins assez éloignées, de celles que l'on croyait naturellement propres à l'enfance, cela nous conduisit à réfléchir à la gravité des erreurs commises inconsciemment dans le passé vis-à-vis de la partie la plus fragiles de l'humanité."

["L'enfant dans la famille" Maria Montessori]

Le mobile de Munari

En pleine confection du mobile de Munari :


* Dès 3 semaines *

"C'est le premier mobile de la série que l'on présente au bébé.
A la naissance, sa vue est un peu trouble, mais il peut distinguer la lumière, les formes et les mouvements ainsi que des éléments très contrasté.
Placez ce mobile près de l'enfant - il ne peut pas encore adapter sa vision à un objet situé loin de lui -, en gardant une distance suffisante afin qu'il ne puisse pas le toucher. Les éléments du mobile, très légers, bougent lentement autour de l'axe central, au gré des mouvements de l'air, et captent l'attention du bébé.
Il va observer les contrastes, les formes, les proportions, l'équilibre des éléments avec beaucoup d'attention et s'en imprègner. 
Conçu par l'artiste italient Bruno Munari (1907-1998), ce mobile fait appel au sens inné d'ordre et de relations mathématiques que l'être humain possède dès le début de la vie. Bruno Munari a fait partie du mouvement Art concret, qui prône un art non figuratif, qui prend forme avec la couleur, l'espace, la lumière et le mouvement.
Il a crée de nombreuses sculptures aérienne mobiles et aussi des "prélivres" pour les tout-petits."

["60 activités Montessori pour mon bébé" Marie-Hélène Place]


Le petit monde du NIDO



Qu'est ce que le NIDO ?

C'est dans l'attente de l'arrivée de bébé que je me suis réellement penchée sur la question du Nido ...
J'ai donc commencé à réfléchir à l'environnement que je vais créer pour mon trésor !

Petit cours d'histoire :

"C'est vers 1920, à la naissance de ses petits enfants, que Maria Montessori va s'intéresser aux bébés. Elle va alors créer des lieux d'accueil pour les tout-petits : le Nido, qui accueille comme un nid les bébés de 2 mois et demi jusqu'à environ 15 mois (lorsque le bébé se tient debout et marche), et la communauté enfantine, qui acceuille les petits de 15 mois à 2 ans et demi-3ans.
Dans ces structures, les éducateurs organisent l'ambiance et les activités en fonction des périodes sensibles de l'enfant afin que ce dernier puisse exploiter au mieux toutes ses capacités du moment. Ils observent l'enfant et répondent à ses besoins en intervenant le moins possible afin de favoriser son autonomie."

["60 activités Montessori pour mon bébé" de Marie-Hélène Place]

Des articles sur mes idées d'aménagements et mes fabrications en cours trés prochainement !



Il était une fois ... Montessori !

Bienvenus à toutes et tous à la cabane aux merveilles !

Aujourd'hui, quelques années après mes petites expériences, je souhaite faire part des petites découvertes qui ont bouleversé ma vie ...

Et je commence avec la découverte d'une pédagogie alternative, qui, au-delà du fait qu'elle soit unique et très riche, m'a donné une grande leçon de vie, et beaucoup de force : la pédagogie Montessori.
Grâce à une grosse prise de conscience, mon intérêt pour l'éducation n'a fait qu'augmenter par la suite....

Connaissant seulement de nom, en ayant entendu parler assez souvent par des mamans autour de moi, pratiquants l'IEF (Instruction en famille), je commençais donc à me renseigner, sans y porter non plus trop d'attention. La méthode me semblait juste intéressante et pour le moins particulière ...

Connaissant mon intérêt pour l'éducation et le monde de l'enfance, des amis proches et des collègues m'ont alors proposé de suivre cette formation d'éducatrice Montessori, et là , ce fut une vraie révélation !
La découverte d'un univers, d'une personnalité, qui changea la vision de l'adulte sur l'enfant et apporta un regard nouveau et une toute autre approche de l'éducation et du développement de l'enfant : Maria Montessori.

Cette formation, percutante et fascinante, à complètement bouleversé mes ambitions, ayant toujours été passionnée par l'enseigner, depuis ce jour, je vois l'enseignement "classique" d'un tout autre regard ...

Je publierai, au fur et à mesure, des passages de ses livres qui m'ont inspiré, ainsi que des articles présentant une approche concrète de l'application de cette pédagogie.

Le but n'étant absolument pas de convaincre des bienfaits de cette méthode, de cette pédagogie et philosophie de vie, ne prétendant aucunement qu'elle soit la méthode idéale par excellence, mais simplement de partager cette découverte et ma petite expérience d'éducatrice, m'ayant énormément appris, les enfants étant à la base une source d'inspiration et d'apprentissage, Montessori révélant d'avantage leur potentiel, leur force et leur intelligence, trop souvent sous estimés par l'adulte.
Cette belle aventure ne m'a pas seulement fait entré dans le petit monde de Maria Montessori, elle m'a avant tout ouvert les yeux sur beaucoup de données. Depuis, l'éducation bienveillante est devenu un réel centre d'intérêt et un soucis permanent, ce qui m'a poussé à lire, me former d'avantage, en apprendre encore et encore ...
J'espère que mes partages, sur la pédagogie Montessori mais pas seulement (éducation bienveillante, maternage, naissance respectée, mode de vie alternatif, communication non violente, instruction, éveil, découverte du monde, etc.) seront utiles, mais j'espère avant tout un réel échange !


 "Depuis les débuts de l'humanité, l'homme a réprimé et anéanti ces énergies, dont aujourd'hui quelques-uns seulement commencent à soupçonner l'existence.

Ainsi, Carrel à écrit :
"L'époque de la prime enfance est sans aucun doute la plus riche. Elle doit être utilisée de toutes les manières possibles et imaginables par l'éducation. La méconnaissance de cette période est irréparable. Aussi, notre devoir est de nous soucier des premières années de la vie, qu'il faut cultiver avec la plus grande attention."

[L'esprit absorbant de l'enfant - Maria Montessori]

"Contentons-nous de faire réfléchir. N’essayons pas de convaincre."

[Georges Braque]

Parce que rien arrive par hasard ...